Pour combler ces lacunes, Workday se base sur un principe de gouvernance fondamental : vous ne pouvez pas créer la gouvernance et le contrôle par l'audit. Vous pouvez les tester, mais vous ne pouvez pas les créer. Après une lecture, même superficielle, des cadres de gouvernance tels que COBIT et COSO, vous savez que pour établir un environnement de gouvernance efficace, les concepts et les fonctionnalités de contrôle doivent être intégrés au cœur du système. Il est littéralement impossible de superposer un logiciel de contrôle à un système d'entreprise existant et de garantir un environnement de contrôle efficace, complet, documentable, actualisable, économique et vérifiable.
Ces caractéristiques doivent être expressément développées et intégrées au système dès le départ. C'est pourquoi la stratégie de conception de A à Z de Workday a été déterminante pour son approche de la gouvernance. En fait, nous avons ainsi pu intégrer le contrôle et la gouvernance au cœur de notre système. Voici les cinq éléments clés sur lesquels repose Workday Financial Management et qui, selon nous, sont nécessaires aux systèmes financiers pour répondre aux besoins de conformité des entreprises actuelles :
Contrôles reliés aux structures de processus de gestion : Tout événement doit être modélisé et régi dans un cadre de processus de gestion (BPF) dédié. Rien ne doit s'écarter du modèle BPF.
Unification avec le système d'enregistrement de l'utilisateur : Un environnement de conformité n'est efficace que si l'ensemble du système d'entreprise connaît parfaitement les managers et les utilisateurs, ainsi que leurs rôles, autorisations et limites d'approbation, mais aussi la manière dont ils s'intègrent dans les différentes organisations. L'objet « collaborateur » ne doit pas être une notion RH séparée de la Finance. Il doit être un « objet métier » partagé par les systèmes financiers et RH.
Documentation automatique : Les processus de gestion sont définis et documentés dans l'outil BPF de Workday. Tout changement s'effectue dans l'outil, de sorte que les processus sont autodocumentés. Et comme les informations sont unifiées dans l'ensemble du système, cette documentation indique qui a effectué le changement et quand.
Audit en continu : Grâce aux structures de données modernes « in-memory », toutes les données du système sont accessibles à tout moment et en temps réel, pour un accès continu aux documents d'audits. Traditionnellement, l'audit est surtout basé sur l'évaluation du passé et la garantie de conformité.
Audit du modèle et non de la transaction : Les tests de transaction sont souvent le principal facteur de coût en matière d'audit. Les systèmes traditionnels n'intégraient pas un véritable modèle de gouvernance complet et nécessitaient donc de nombreuses informations pour réaliser des tests de transaction. Un système fondé sur un cadre unifié de contrôle et de gouvernance favorise l'approche de type « test du modèle » beaucoup plus efficace et efficiente.
Bien que les échanges concernant la gouvernance et le contrôle ne soient pas la partie la plus passionnante de la Finance, les entreprises doivent maîtriser cet aspect. Le succès de la gouvernance et du contrôle peut constituer un facteur déterminant à long terme en matière de systèmes d'entreprise et faire toute la différence entre les nouveaux systèmes et les nouvelles approches et les systèmes ERP traditionnels.
Lisez la quatrième partie de la série d'articles de Mark Nittler, « Partner Perfect: How the Finance Team Can Help Guide Business Strategy ».