Les personnes interrogées lors de l'étude Workday ont classé les risques liés à la cybersécurité à la quatrième place des risques les plus importants. Et ce ne sont pas les attaques exceptionnelles de ces dernières années qui prouveront le contraire. Ces attaques vont du cyberbraquage de la banque centrale du Bangladesh de 2016, qui a entraîné la perte de 81 millions de dollars, à l'attaque du ransomware WannaCry de l'an dernier, qui a touché plus de 200 000 ordinateurs dans 150 pays.
Pour les entreprises, une cyberattaque peut provoquer des perturbations considérables, engendrer des frais colossaux et entacher sa réputation. L'an dernier, plusieurs multinationales de renom ont dû débourser des centaines de millions de dollars suite à une série d'attaques liée au malware NotPetya. L'étude d'Accenture de 2017 intitulée « Cost of Cybercrime Study » a indiqué que le coût international moyen de la cybercriminalité était de 11,7 millions de dollars en 2017, soit 27,4 % de plus que l'année précédente.
Cependant, gérer l'impact d'une attaque potentielle n'est pas toujours simple. Un rapport établi par BAE Systems, intitulé « The Intelligence Disconnect », a révélé une forte disparité lorsqu'il s'agit de désigner le responsable des brèches de sécurité : 35 % des équipes dirigeantes interrogées ont rejeté la faute sur l'équipe informatique, contre 19 % des décideurs informatiques qui pensent la même chose. Comme le souligne le rapport, « il est essentiel que les différentes organisations travaillent main dans la main pour réduire ces écarts en termes de compréhension, d'intelligence et de responsabilité. »