Voici quatre points clés à retenir de cet épisode :
1. La technologie est le moteur de la transformation stratégique
David Wilson rappelle qu'il est toujours aussi important d'investir dans la technologie pour soutenir la transformation des RH. « Le fait est que les suites RH et de gestion du capital humain (HCM) sont des solutions d'ancrage autour desquelles tout se structure.
Les entreprises ont besoin de la technologie pour automatiser les processus, ce qui permet aux RH d'être moins axées sur le transactionnel et plus sur la valeur ajoutée », explique-t-il. Au lieu de se préoccuper uniquement « des embauches, des licenciements, des opérations et de la conformité », la fonction devient plus sophistiquée et multidimensionnelle, prenant en charge chaque aspect du cycle de vie du collaborateur.
Selon David Wilson, les compétences RH de demain sont celles qui apportent une valeur ajoutée à l'entreprise. Des capacités telles que l'analyse des données, la gestion des risques RH et les compétences en coaching deviennent « plus importantes à mesure que vous vous concentrez davantage sur le développement et moins sur les transactions ». Les services RH visent désormais à assumer le rôle de facilitateur stratégique. Leur objectif est d'aider l'entreprise à gagner en agilité et en réactivité par le biais d'actions tactiques adaptées aux lignes stratégiques, afin d'adapter les effectifs aux besoins actuels et futurs.
À l'heure actuelle, l'incertitude autour de la valeur stratégique des RH « entraîne un haut degré d'insatisfaction vis-à-vis de l'analytique RH parmi les dirigeants, explique David Wilson. Mais cela va changer. »
2. L'IA va gagner en maturité et impacter à la fois les effectifs et les processus RH
« Le train est en marche et tout le monde doit monter à bord. » David Wilson parle ici de l'IA, et notamment de l'IA générative, dont la puissance « a pris tout le monde de court ». De nombreuses entreprises n'avaient pas de stratégie d'IA en place, mais ont depuis fait le nécessaire ou s'apprêtent à le faire.
David Wilson constate toutefois que beaucoup d'entre elles avancent avec prudence, conscientes des risques et incertaines de l'impact potentiel sur leurs effectifs. Les promesses sont une chose, la réalité en est une autre. « L'IA commence vraiment à révolutionner les pratiques et le fonctionnement même de la fonction RH », dit-il.
« Nous avons là une opportunité unique de remplacer une grande partie de l'activité transactionnelle par des processus à valeur ajoutée pris en charge par l'IA, l'objectif étant d'intégrer l'IA partout où cela est possible. »