Le premier intérêt de ces outils est de simplifier – en les automatisant – certains processus financiers dans une optique d’efficacité et de productivité, et pour permettre aux équipes de consacrer plus de temps aux tâches à forte valeur ajoutée, comme les analyses financières. À cet effet, Philippe Perrot, du Groupe Barrière, a lancé la création, en 2015, d’un centre de services partagés (CSP) permettant d’harmoniser les outils et de mutualiser l’ensemble des services comptables. Cette initiative a servi de socle à la création du CEDAPS, Centre d’expertises de la donnée et de l’automatisation des processus supports, et au projet de digitalisation Digit19.
Face à l’accélération des rythmes de production et dans un contexte d’incertitude et de forte concurrence, l’avenir de la fonction Finance dépend en partie des nouvelles technologies. En effet, elle repose en partie sur sa capacité à adopter une culture des données solide et des solutions technologiques appropriées pour gagner en agilité et en réactivité et pour guider la prise de décision. Des données fiables, unifiées et actualisées, associées à des outils analytics et d’apprentissage automatique, lui permettent de produire et de diffuser l’information en temps réel de manière plus fluide, et d’anticiper les futurs enjeux de l’entreprise. Pour ces raisons, certains DAF, à l’image de Sébastien Rousselin, n’hésitent pas à rénover leur système d’information.
« La digitalisation a accéléré les rythmes de production. Il faut que l’information soit très bien architecturée pour être diffusée de manière fluide. Nous sommes passés d’une situation où l’on faisait de la clôture mensuelle à une situation où l’on doit produire des informations à la semaine, à la journée… En tant que DAF, il faut être beaucoup plus agile et avoir une compréhension complète des outils et des processus dans l’entreprise. » Sébastien Rousselin, DAF chez Clasquin
Grâce à sa position stratégique au sein de l’entreprise et à son rôle dans le choix des solutions technologiques, le DAF peut réellement devenir un prescripteur d’innovation. Lorsqu’il orchestre l’intégration des données ou pousse l’adoption du Cloud, par exemple.